Le vieillissement et la façon de vivre la vieillesse sont l’affaire de tous. Chaque société choisit le futur de leurs personnes âgées. Celui-ci peut être identifier à partir de la place et du rôle qui leur sont données. Est-ce qu’on leurs permet d’être dynamiques, responsables, participatifs, actifs. Est-ce qu’on leurs permet de vivre en toute dignité leurs étapes de maladie et de dépendance ?
Le plus important, je crois, c’est que la société doit manifester une véritable volonté de créer les conditions nécessaires afin de procurer au citoyen la possibilité de vieillir en bonne santé, intégré dans l’environnement social et en situation de bien-être.
D’un point de vue médicale, Le professeur Archibaldo Donoso définit la vieillesse comme étant une étape de la vie où l’être humain perd peu à peu et progressivement la capacité de réagir adéquatement aux changements.
Chez le jeune adulte, il existe une grande quantité de réserve et la capacité d’adaptation face aux exigences. Le système respiratoire est en mesure de travailler plus quand on monte en altitude. Le système circulatoire est plus efficient au moment d’effectuer un effort physique, le système nerveux peut retenir plus d’information quand on prépare un examen du jour au lendemain.
Par contre dans la vieillesse tout semble être plus lent, il existe un risque accru de maladie et en somme il va falloir faire face à de nouveaux défis parmi lesquels on trouve: la retraite, la réduction de salaire, la perte d’êtres chers, la diminution de L’environnement familial, la solitude, la perte de la capacité à se mobiliser, la réduction de l’environnement social, le sentiment d’être inutile.
Sans doute, les progrès de recherche génétique, biologique, chimique de la médecine des dernières décennies ont facilité l’extension de la durée de vie des êtres humains. Cette augmentation de l’espérance de vie devient un défi majeur pour la société actuelle, car elle implique de faire des arrangements sociaux pour accueillir les personnes âgées, en vue de renforcer le développement du potentiel humain, favorisant ainsi le processus d’un vieillissement réussi.
Cette tâche devrait être abordée sous de multiples perspectives et disciplines par l’ensemble de la société à travers l’engagement de l’état, des secteurs public et privé, des organisations de la société civile, des partis politiques, des universitaires, de la famille et des personnes âgées elles-mêmes, afin de créer des politiques et des produits, de définir et générer de services que cette nouvelle opportunité sociale puisse être accompagnée d’une qualité de vie adéquate.
Guy Damier